The Ruins

Sorti en salles début juin dans un anonymat quasi total, The Ruins, de Carter Smith, s’avère une excellente surprise. Soit donc une poignée de jeunes américains en vacances au Mexique, qui, après avoir sympathisé avec un touriste allemand au cours d’une beuverie, décident d’accompagner ce dernier à la recherche d’un temple perdu dans la jungle. Mais s’ils réussissent à le localiser sans trop de mal, s‘en échapper s’avérera bien plus ardu… La pyramide abritant une espèce végétale millénaire inconnue, et profondément hostile.

Difficile d’en dire beaucoup plus sans gâcher l’intrigue, mais sous ces apparences de banal film d’horreur exotique pour teenagers, The Ruins n’en remontre pas moins en termes de terreur viscérale à tous les torture-flicks à la con qui pullulent depuis quelques années. Cruel, vicieux, et sans concession, le film vous ferait presque regarder d’un oeil torve et suspicieux les innocentes plantes vertes de votre appartement. C’est dire !

5 commentaires sur “The Ruins”
  1. Je n’ai pas trop aimé. Ca manque de rebondissements et je me suis demandé quand le film commencerait… Restent quelques bons moments bien gores et le fait qu’effectivement, le film se permet d’aller jusqu’au bout de son concept.
    Dommage qu’on n’ait pas de début d’explication sur l’origine de la plante ou qu’on n’en voit pas plus.
    Sinon j’ai été scié par le premier mort.

  2. J’ai plutôt apprécié. The ruins est une vraie série B, conceptuelle et jusqu’au boutiste, qui ne s’embarasse pas d’explications foireuses et de digressions scénaristiques (pas de méchant de service qui vient parasiter le récit).

  3. Je viens de découvrir que la fin ciné est différente de la fin dvd Zone 1.
    Est-ce que dans la version ciné, ça se termine plutôt bien pour la fille ? Parce que dans la version dvd, ce n’est pas le cas du tout.

  4. Excellent travail pour ma part.
    Photographie et montage surprenants de qualité et comparativement aux slashers de base, une crédibilité rare du jeu des comédiens. Même l’habitué d’horreurs ciné en tout genre trouvera matière à sentir l’angoisse lancinante…
    Le coup du “piège à humains” est assez sidérant (pour ainsi dire un intelligent détournement du : “Mince, comment faisait-on avant des films d’horreur sans téléphone portable?”).
    Pourtant, comme pour The Descent, le choc ne peut fonctionner totalement qu’à la seule première vision. Ce qui n’est pas si mal quand on compare au tout venant de la prod habituée à repasser jusqu’à que bobine de celluloïd brule dans les mêmes sillons depuis trente ans…
    C’est aussi l’un des grands films de genre de cette année, quasiment des petits classiques, qui à mon avis, seront évalués avec emphase dans le futur. Pour l’instant, ils semblent déguisés en séries B faussement « populos » alors qu’ils sont en réalité ultra-radicaux (et avec quelle classe en prime), tel 30 jours de Nuit (Le plus bel hommage à John Carpenter qui ait existé) ou The Mist (King est non seulement l’un des meilleurs écrivains du vingtième siècle, et ça ne court pas les rues, mais il prouve qu’il est encore une brute de scénariste le siècle d’après tandis que Frank Darabont, l’auriez-vous cru, est devenu l’un des meilleurs réals de genre). Ils sont tous grandement tétanisant.
    Attention spoiler : Pour la version ciné, la fille s’en sort in extremis.

  5. À part ça, en full HS, Jérôme m’a appris que le remake de La Course à la Mort de l’an 2000 et carton de l’été US (Râââ John Carradine ; Roger Corman…) a été réalisé par Paul Anderson (Producteur de Resident Evil 2 Apocalypse ; l’apocalypse est surtout réservée aux fans des jeux) et depuis je me méfie du résultat, et pas qu’un peu…

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