Viktor Alexis, dark réal

Reign of Sick

Sick est une sorte de demi-dieu, être biomécanique qui s’impose par la force. Deux jeunes femmes, Raven et Soon, tentent de s’opposer au tyran. Mais ce dernier les kidnappent et les gardent dans son antre.

Avec Reign of Sick, Viktor Alexis tente de passer l’épreuve du long-métrage. Truffé d’effets numériques, le film tranche littéralement avec ses précédents courts-métrages. D’inspiration « manga » et du jeu vidéo, les personnages colorés sont prompts à se battre lors de combats homériques. C’est peut-être un film de science-fiction mais c’est surtout un film bourrin où se succèdent d’interminables duels à coups de tatanes et parfois de pouvoirs magiques. Il y a énormément de bidouilles numériques sur l’image (coloration, contraste), mais à vouloir trop en faire, le tout n’est pas toujours très cohérent. L’absence de réelle chorégraphie ou d’art martial est compensé systématiquement par des tremblements de caméra. Ca cache la misère mais ça finit par être pénible au bout du compte. Globalement, le film est trop long. Dans ses plans contemplatifs tout commes dans les combats.

Notons le look très réussi de Sick, une espèce de robot low-tech d’inspiration cyberpunk et la bande son s’en sort très bien.

On retrouve néanmoins quelques scènes de pure étrangeté comme cette scène où Sick ordonne à une captive de jouir à volonté. Et la jeune fille d’employer la main de sa compagne pour se caresser. Ce moment d’érotime forcé est tout à fait curieux et saugrenu. Et donc totalement bienvenu ! Des moments à la fois magiques et troublants, domaine dans lequel le réalisateur excelle. Finalement Sick entretient avec les filles des relations de dominateur / soumises un peu crades (le monstre n’hésite pas à leur vomir du sang dessus). Une sorte d’éjaculat horrible et malsain dont se repaissent les jeunes femmes jusqu’à la nausée. Imagerie inspirée de films pornographiques ou des figures SM (accessoires à l’appui)

Expérimentations visuelles en tous genres. Combat final montage frénétique, caméra malmenée, sons saturés, jusqu’à la nausée, Reign of Sick est une très étrange curiosité…

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1 commentaires sur “Viktor Alexis, dark réal”
  1. wow…Je conseil vivement a ceux qui ne connaissent pas de decouvrir ce real…Au fond de chaque film sommeil une part de nous…On finit forcement par se reconnaitre dans ses oeuvres,car c’est a la fois un real integre et un real qui assume ses choix….Regarder et se reconnaitre c’est assumer la part caché de nous meme….

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