Horribilis, de James Gunn

Agréable petite série B réunissant le meilleur de ce que peut offrir ce type de produit: des acteurs rompus à l’exercice (Michael Rooker et sa tête de psychopathe pour la vie …), du gore juteux et un peu de suspens. L’histoire n’est pas en reste si l’on fait le tour de l’exercice puisqu’il s’agit d’une invasion extraterrestre. Si !

Malheureux en amour, Grant se console en se baladant en nocturne avec une amie dans une forêt. Là il tombe sur les restes d’une météorite. C’est toujours le moment le plus jouissif, celui où la gélatine va s’infiltrer dans l’humain. La suite, la contamination générale, l’est souvent moins. Mais on reste quand même et l’on s’amuse du besoin insatiable en viande fraîche des contaminés, des petits vers parasites, de la transformation psychologique et “from beyondesque” de notre pauvre héros, celui par qui la catastrophe se propage. Le final est comme il se doit, dantesque, flasque et tragique. On notera une volonté marquée d’inscrire certaines répliques dans un registre humoristique décalé, ce qui fonctionne plutôt bien.

Malgré ces qualités, on ne remplacera jamais dans mon cœur le remake du Blob par Russel, film auquel l’Horribilis de James Gunn se réfère sans vergogne, mais sans déshonneur non plus.

Le DVD est disponible chez Universal picture, avec quelques bonus intéressants.

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