Paradise Lost

Dans l’industrie cinématographique hollywoodienne, John Stockwell est un cas à part. Sa spécialité : filmer des filles plantureuses et des scènes sous-marines… Un point c’est tout ! Après un nanar exploitant l’engouement des filles pour le surf depuis quelques années (Blue Crush), et un dérivé maritime foireux mais sympa de la série des Fast & Furious (Bleu d’enfer / Into the blue), le voilà qui s’attaque au film d’horreur exotique new school pour teenagers, un genre en pleine explosion depuis le succès d’Hostel, du roublard Eli Roth. Surfant allègrement sur la paranoïa “le tiers-monde nous en veut” en vogue depuis les attentats du 11 septembre, Paradise Lost (Turistas en VO), qui sort chez nous directement en DVD, accompagne un groupe de jeunes touristes en vacances au Brésil, piégés par un chirurgien fou redresseur de torts, bien décidé à prélever leurs organes du fond de son laboratoire perdu dans la jungle. S’il est loin d’être un manche en terme de mise en scène, Stockwell n’a, comme à son habitude, pas grand-chose à foutre du script qui lui est donné. Passé une introduction relativement efficace, le film s’enlise donc lentement entre ballades dans la jungle, et interminables explorations de grottes sous-marines, ponctué de scènes gores sèches, mais sans grand intérêt. Plutôt sympa malgré son flagrant manque de rythme, Paradise Lost se regarde donc sans déplaisir, mais laisse également songeur quand à ce que le film aurait pu donner entre les mains d’un réalisateur un poil plus investi…

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