Luvan


A propos de Luvan

"Née en 1914 dans le cratère d'un obus de 75 mm, Luvan a été recueillie par un soldat allemand lors de la bataille de la Marne. Lors de son repli, le boche la dépose dans le pays de feu Jean-Jacques Rousseau, cinéaste de l'absurde. Elle étudie l'Histoire, la volcanologie (Tonton Tazieff dit d'elle que c'est une élève pragmagmatique) . Novelliste, traductrice, dramaturge radiophonique, performeuse, Luvan est l'équivalent terrestre de la déesse Kali et ses huit paires de bras, nécessaires pour écrire, écrire mais par-dessus tout : écrire. Elle fricote textuellement avec Léo sur la série expérimentale et multimédiatique Le Naurne, et elle a publié son grand CRU, recueil de nouvelles édité chez Dystopia" --- Portrait rédigé par Jérôme


ANIARA est une pierre lancée à la constellation de la Lyre. Et le chien regarde le doigt. J’aimerais rester sur terre à contempler le doigt qui lance la pierre, mais je vole avec la pierre. ANIARA est une épopée, conçue ainsi en 1956 par son Homère, Harry Martinson, poète suédois […]

Aniara


D’après le roman éponyme de Jean-Patrick Manchette et de Jean-Pierre Bastid (Gallimard, 1971) Parfois, on cherche un titre à sa chronique, qui soit le titre de sa chronique et non celui du film. Là non. Voici la substance de ce film. Cattet & Forzani ont laissé bronzer les cadavres. Point. […]

Laissez bronzer les cadavres


Résumé de l’épisode précédent : soit le monde prend fin et c’est bien fait pour sa gueule ; soit la fin ne se profile, mais alors pas du tout, et c’est bien ça l’ennui. Un savant (aux normes punks vs. skins) mélange des deux : Green Room On nous promet du punk […]

En revenant du bifff, 2ème partie



Cette année, au BIFFF (Brussels International Fantastic Film Festival), j’ai vu quelques toiles. En avril, mon emploi du temps ressemble au poitrail d’un fusillé. Ne cherchez donc pas la cohérence du programme. Il m’a été dicté par les trous. Et qu’y a-t-il de plus arbitraire qu’un trou ? J’ai donc décidé […]

En revenant du bifff, 1ère partie


Nicolas (Max Brebant) et le bouillon primordial Le mot « Évolution » nous promet un processus. L’abstraction d’un truc grandiose passant de l’amibe à la civilisation. Le conceptuel apathique d’un mot en « tion ». Au pire incompréhensible et excitant, au mieux excitant parce qu’incompréhensible. On s’attend aussi peut-être à du vertige, façon « Cette […]

Evolution, de Lucile Hadzihalilovic


À Bruxelles, juste avant le printemps, au moment des crocus, arrive le festival Offscreen. L’occasion de découvrir The Duke Of Burgundy, de Peter Strickland, et de m’entretenir en tête à tête avec le monsieur, à côté de la cabine du projectionniste (occupé à projeter Matango : Attack of the Mushroom People, de […]

The Duke Of Burgundy, de Peter Strickland