JOUR 4
Manhunt – Rencontre de Patrik Syversen (Réalisateur et scénariste) et Nini Bull Robsahm (Scénariste et actrice) avec le public
Sur Manhunt
Ce film est un très petit budget. C’est l’héritier des films des années soixante-dix. Notre idée était de faire un film très simple, en vingt jours, très rapidement.
Le début du film et la fin, est-ce une boucle ?
Des personnes se demandent si c’est la même fille. Dans notre esprit, ça ne l’était pas.
La comparaison entre Eden Lake et Manhunt
Eden Lake est presque une représentation politique. Nous voulions juste une représentation d’une pure violence du fort contre le faible.
(Scénariste – Actrice) : J’adore les films d’horreurs, mais surtout je voulais dépeindre des femmes qui se battent, des femmes qui sont des combattantes. Même si, hélas, comme dans la vie, elles ne gagnent pas toujours. Mais au moins, elles se battent.
(Réalisateur) : Il est particulièrement intéressant d’avoir des personnages féminins qui combattent leurs oppresseurs, et qui passent du statut de victimes à celui de bourreaux.
Sur la réussite du projet avec un petit budget
Le film a été tourné avec peu de fonds. C’était un premier film pour les acteurs. Nous avons tourné chronologiquement pour faire monter la tension entre eux. Manhunt a été tourné en haute définition, transféré en pellicule 35MM, puis colorisé par-dessus.
Concernant la musique du début
Vous l’aurez reconnu, c’était la face B de la BO de La Dernière maison sur la gauche. Nous l’écoutions en boucle, et elle nous a tellement plus que nous avons obtenu les droits.
Concernant le scénario
En fin de compte, c’est un scénario très classique. L’intérêt étant le fait de prendre des personnages naïfs et de les placer dans un environnement qu’ils ne maitrisent pas.
(Scénariste – Actrice) : L’idée était aussi d’en faire des animaux aux abois que l’on chasse.
Y a t-il une morale dans ce film ?
Pour nous le film est vraiment très simple. Il représente des victimes en situation de danger. C’est ça le but. On ne s’est pas étendu sur les mobiles des tueurs. Le but, c’était de voir comment les victimes allaient tenter de s’en sortir.
(Scénariste – Actrice) : C’est un peu une allégorie du monde dans lequel on vit. Je crois que c’est un message assez pessimiste.
Leur projets après Manhunt
Nous continuons à écrire deux scénarios dans le genre…
Propos recueillis par Udéka
Impatiente de découvrir l’œuvre cinématographique de monsieur Fabrice Du Welz, que je ne connaissais pas auparavant. Et tout particulièrement Vynian, dont la bande annonce est tout simplement formidable et attractive !
Pour Udeka:
Si tout va bien, viendra un jour où tu en apprendras plus sur le village de DEAD BONES… 😉
pour Udéka
toujours au top mis à part une petite faute
je vois que tu apprécie les entretiens, une petite âme de journaliste?
J’ai maté ROCHES ROUGES! Sans doute le meilleur court de genre que j’ai vu depuis bien longtemps! Enfin une vraie histoire servie par de vrais comédiens! Une réal nerveuse et la musique cartonne! Non, franchement, ça tape dur! Certaines scènes foutent vraiment mal à l’aise…
Pour BLOODY CURRENT EXCHANGE, c’est la seconde fois que je le vois. Une ambiance soignée, mais l’histoire, j’y pige rien, et c’est quand même un peu long. En revanche, Philippe Nahon est énorme! Le vrai atout du film?
La course à la mort : assez bon film d’action de type fast and furious en futuriste et plus pyrotechnique. Je ne me suis pas ennuyé. Les perso sont tous originaux (ah la directrice de la prison super polie/pincée/coincée qui crache 10 jurons dans le dernier plan). Les bagnoles sont aussi bien foutues et surarmées. Les cascades sont originales et les rebondissements nombreux.
Ca reste bien sûr totalement décérébré et ç’aurait été mieux si le cadreur n’avait pas bu 10 litres de Red Bull. La caméra est sécouée inutilement pour faire style « ça va vite ».