Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg

Les courts-métrages européens, par Udéka

Cold and Dry : Tout le monde aime bien Cold and Dry. Sa cravate est serrée et sa chemise repassée au pli près. C’est tellement à quatre épingles que ç’en est de l’horlogerie suisse. Justement, tout cela est un peu trop retenu à mon goût.

Acheleide : Idée simple, forme simple, chute réellement glauque.

Ashes to Ashes : Contrairement à Léo, j’ai plutôt adhéré. Graphiquement, c’est tout de même de la tuerie, surtout quand on dénombre les membres de l’équipe ayant travaillé sur le projet (deux personnes avec des aides). Les apparitions du Batman / Léonidas sont épatantes. Et Harley Quinn y est si perverse et si jolie…

Dead Bones : Autant le dire, il faut être un fan avéré de Bis qui tache le col pour assister au court d’Olivier Béguin, mais dans ce cas, c’est cadeaux à tous les étages. Action (gunfight dans la Sierra), charcle à foison et un « héros » qui est un sale type sans foi ni loi. C’était la joie dans ma zone Bis personnelle. J’aurais par contre apprécié un background autour du village de Dead Bones.

The Girls : Dommage pour ce crescendo stressant qui s’achemine par petites touches vers une chute énorme… qui ne vient pas. Reste une intéressante variation sur la méchanceté des jeux enfantins. So British…

L’Insomniaque : Une idée carrée exploitée dans le plus de variantes possibles. Le court est mené jusqu’à son terme tambour battant. Exercice brillamment exécuté.

Monsieur Méchant : Là encore, une histoire droit au but, sur le thème de l’ogre. Rien de révolutionnaire là-dedans, on dira même que c’est classique. On jurerait un one-shot issu des EC Comics jusque dans sa morale. Plutôt une référence honorable, au demeurant.

Scary : Pas mieux que Léo. C’est incisif, malin et percutant. Octopus d’Or mérité.

Vincent le magnifique : Mon coup de cœur. Burtonnien comme pas permis (rien que la musique relève du Tribute to Danny Elfman), c’est un petit bijou d’humour noir qui nous souffle un constat bien triste : le rêve des uns se construit parfois sur les cadavres des autres.

Sommaire

6 commentaires sur “Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg”
  1. Impatiente de découvrir l’œuvre cinématographique de monsieur Fabrice Du Welz, que je ne connaissais pas auparavant. Et tout particulièrement Vynian, dont la bande annonce est tout simplement formidable et attractive !

  2. Pour Udeka:

    Si tout va bien, viendra un jour où tu en apprendras plus sur le village de DEAD BONES… 😉

  3. J’ai maté ROCHES ROUGES! Sans doute le meilleur court de genre que j’ai vu depuis bien longtemps! Enfin une vraie histoire servie par de vrais comédiens! Une réal nerveuse et la musique cartonne! Non, franchement, ça tape dur! Certaines scènes foutent vraiment mal à l’aise…

    Pour BLOODY CURRENT EXCHANGE, c’est la seconde fois que je le vois. Une ambiance soignée, mais l’histoire, j’y pige rien, et c’est quand même un peu long. En revanche, Philippe Nahon est énorme! Le vrai atout du film?

  4. La course à la mort : assez bon film d’action de type fast and furious en futuriste et plus pyrotechnique. Je ne me suis pas ennuyé. Les perso sont tous originaux (ah la directrice de la prison super polie/pincée/coincée qui crache 10 jurons dans le dernier plan). Les bagnoles sont aussi bien foutues et surarmées. Les cascades sont originales et les rebondissements nombreux.
    Ca reste bien sûr totalement décérébré et ç’aurait été mieux si le cadreur n’avait pas bu 10 litres de Red Bull. La caméra est sécouée inutilement pour faire style “ça va vite”.

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